CAPACITES DEVELOPPEES
- FONCTIONS CARDIO-VASCULAIRE ET RESPIRATOIRE
- FORCE ET EQUILIBRE DU TRONC
- COORDINATION (BALLE/RAQUETTE)
- MAITRISE DU FAUTEUIL
PRESENTATION GENERALE
Le tennis est un sport d’opposition de raquette qui se pratique en individuel ou en double. Deux ou quatre joueurs s’affrontent sur un terrain rectangulaire de 23,77 m de long et, pour les parties en simple, de 8,23 m de large ; pour les parties de double, de 10,97 m de large. Le court est divisé au milieu par un filet.
Cette discipline est accessible à la plupart des personnes présentant un handicap physique et sensoriel tels que le handicap orthopédique, la paralysie cérébrale, la paraplégie, la tétraplégie, le handicap auditif, etc.
HANDICAP PHYSIQUE
Le tennis fauteuil utilise les installations et les règles du tennis olympique, à l’exception près qu’il autorise deux rebonds de chaque côté du filet, afin de tenir compte des caractéristiques propres à l’usage d’un fauteuil roulant. Ce deuxième rebond peut être à l’intérieur ou à l’extérieur du terrain.
Habile et réactif, le joueur de tennis fauteuil est toujours en mouvement sur son fauteuil, prolongement mécanique de son corps ; le regard porté sur cette balle jaune qu’il cherche à placer hors de portée de l’adversaire. Le joueur fait globalement des 8 tout au long de l’échange. Il doit savoir faire pivoter son fauteuil et ne pas avoir peur des manœuvres périlleuses pour récupérer lobs et coups latéraux. La frappe de la balle se fait en mouvement. Rotations, accélérations, changements de direction, ça frappe fort !
Il existe en tennis fauteuil deux grands types de joueurs : des joueurs offensifs, qui tentent d’abréger les échanges en 2 ou 3 frappes, plutôt du fond de court. D’autres, gros rouleurs, qui les font durer pour se créer l’ouverture.
Le revers inversé est un coup technique qui n’existe qu’en tennis fauteuil. Il consiste à renvoyer la balle avec le revers de la raquette, mais avec une prise de coup droit. Ainsi, le joueur peut conserver de la puissance, même s’il est pris de vitesse.
HANDICAP AUDITIF :
La pratique du tennis est ouverte à toute personne présentant une déficience auditive. La pratique est en loisir. Les personnes sourdes et malentendantes jouent selon les mêmes règles que les joueurs valides mais avec l’obligation de jouer sans les prothèses auditives par souci d’équité… L’arbitrage est visuel, avec des signes codifiés pour annoncer les balles (let, faute, bonne, 2 balles ou second service).
BUT :
L’objectif est de frapper la balle de telle sorte que l’adversaire ne puisse la remettre dans les limites du terrain, soin en marquant le point en mettant l’adversaire hors de portée de la balle, soit en l’obligeant à commettre une faute.
TEMPS DE JEU :
Un match se joue en deux sets gagnants. Pour gagner, il faut être le premier à marquer six jeux avec au moins deux jeux d’écarts. Le décompte des points pour un jeu normal s’effectue comme suit (on compte les points du serveur en premier) :
- Pas de point – « Zéro »
- Premier point – « 15 »
- Second point – « 30 »
- Troisième point – « 40 »
- Quatrième point – « Jeu »
Sauf lorsque les deux joueurs/équipes ont gagné chacun trois points, la marque est alors comptée « 40 A ». Après « 40 A », la marque est comptée « Avantage » pour le joueur/l’équipe qui gagne le point suivant. Si le/la même joueur/équipe gagne également le point suivant, ce/cette joueur/équipe remporte le « Jeu » ; si le joueur/l’équipe adverse gagne le point suivant, la marque est comptée « Égalité ». Pour gagner le « Jeu », un(e) joueur/équipe doit gagner deux points successivement après « Égalité » (ou « 40A »).
CLASSIFICATIONS :
Il existe trois catégories en compétition :
HANDICAP PHYSIQUE :
- Open Division : Tous les joueurs ayant une limitation fonctionnelle des membres inférieurs ou des hanches ne permettant pas la pratique du tennis debout concourent ensemble.
- Quad Division : Les joueurs composant cette catégorie ont un handicap affectant les membres supérieurs. Ils peuvent joueur en fauteuil manuel ou en fauteuil électrique.
HANDICAP AUDITIF :
- Sourds et malentendants : en compétition, un certificat médical est exigé pour attester du niveau de surdité du sportif (perte d’au moins 55 dB à la meilleure oreille sur 3 fréquences déterminées).